lundi 14 mai 2012

La finale en images



























Merci à Olga et Alix pour les photos!

La Finale - Comme un air de déjà vu!

L'IGEAT champion du tournoi interpersonnel de l'ULB pour la deuxième année consécutive: nos nouveaux murs supporteront-ils une belle vitrine pour les trophées?

Un match stressant contre des adversaires sur les dents et parfois peu sportifs...
Impressions éparses et collectives depuis les gradins, sur le mode de l'écriture automatique (ou presque) et dans le désordre.


-Avant le match, Mathieu va chercher les derniers encouragements auprès d'Igor.
-2 minutes de jeu et le gardien de l'équipe adverse encaisse déjà. Il n'apprécie que
moyennement et fait un doigt d'honneur à nos supporters. Fair-play.
-Dans l'équipe adverse il y a 1 joueur avec un maillot belge: ça fait moins peur que le
maillot milanais d'Isaline!
-Aaaaïe mais quelle horreur, en plein sur le genou!
-Ruben! Simon! A l'attaque!
-Le désespoir des adversaires est tellement grand qu'ils tirent systématiquement vers
le goal depuis le milieu du terrain.
-Rouge, orange, vert, jaune, bleu: le printemps est là!
-Des buts bien construits, du travail collectif: le style IGEAT.
-Stress des spectateurs
-Xavier propose de monter sur le terrain… mais dans l'équipe adverse.
-Le nombre de joueurs au sol se multiplie: ils tombent comme des mouches des 2 côtés.
-Grégoire à sa fille (et en vert): "On est les blancs. Enfin moi un peu moins…"
-Qu'est-ce qu'il y a comme lignes de couleur sur le sol… comment s'y retrouvent-ils?
-Bienvenue Ruben!
-Olga prétend que c'est une "phase arrêtée". Sans doute?!
-Anne propose d'attendre le 5-0 pour être juste là au moment de la victoire…
-Mathieu-gardien acceptera-t-il de battre des joueurs vêtus de rouge?
-Oh, mais il est vieux leur gardien!
-Ruben, nouvel engagé est déjà sur le terrain pour défendre les couleurs de l'IGEAT.
-Engagement total
-Et pendant ce temps, Igor dort (comme le ballon).
-11:55 La tension est palpable.
-"Allez IGEAT on se dépêche. On vieillit il me semble!" (… dit en fait le doyen sur le terrain
côté adverse)
-Oh! Isaline a de belles chaussures. Et le gardien adverse de beaux gants qui vont bien
avec les chaussures d'Isaline.
-Même les blessés sont là: Pablo ne joue pas mais ne lâche pas le banc des joueurs.
-Ambiance géniale
-Pour la finale ils ont remis en marche le vrai marquoir.
-Les joueurs dans un élan fougueux confondent par moment football et basket et à d'autres,
ils se mettent au catch!
-L'éclopé arrive
-VICTOIRE
-Décidément, je n'aime pas ce gardien (en face).
-Un agent double
-P. construction… C'est à eux qu'on doit nos nouveaux murs "renforcés"?
-Bravo joueuses et joueurs!
-Encore 15 minutes: 4-2 pour nous."Oui mais on en a mis 5 nous même donc il y a moyen
qu'ils ne remontent pas"
-Les adversaires sont argneux, vraiment vilains… très mauvais joueurs!
-Simon, ne nous lâche pas!
-La passe de trois
-Et pour une fois, les autres ont du public.
-Mathieu mouille ses gants de gardien à la mi-temps. Mais pourquoi??
-Goal pour les autres: il faut bien qu'il y ait du suspense pour la finale…
-Mathieu risque sa vie pour défendre son rôle.
-Mais quels mauvais joueurs…
-Le mot de la fin de Nabil (si, si): "Bon allez, je file, j'ai mon cours de salsa".

mercredi 9 mai 2012

MATCH 4 - "L'IGEAT chasse le Faisan doré"


Ce vendredi 4 mai l’ambiance est tendue dans les couloirs du bâtiment D, où notre fière équipe de l’IGEAT a pris ses quartiers il y a peu. Il faut dire que ce soir ils affrontent les « faisans dorés »  (Chrysolophus pictus), une équipe au palmarès remarquable puisqu’elle n’affiche que des victoires depuis le début de la saison.






L’ambiance est d’autant plus tendue que plusieurs de nos joueurs sont absents pour ce match au sommet. Notre gardien attitré a voulu s’essayer au volley… Un moment d’inattention lui a fait oublier qu’il n’était pas dans son goal équipé de ses gants de foot et le voilà avec un petit doigt en moins. Notre gardien de secours est lui aussi absent pour la rencontre de ce soir.

Face à ces absences et à la difficulté du match qui se profile, notre représentante féminine s’inquiète et s’interroge sur les stratégies à mettre en œuvre pour le match de ce soir : « Je pense troquer mon t-shirt contre un top court et moulant afin de déconcentrer l’adversaire ».

16h55 : Les joueurs sont sur le terrain, s’échauffent, prennent leurs marques, et regardent les adversaires vêtus de noir en se demandant d’où ils viennent… Non pas qu’ils s’interrogent sur la région endémique des gallinacés du même nom, mais bien sur l’affinité scientifique des joueurs polytechniciens qu’ils affrontent ce soir. Des rumeurs courent qu’ils sortent tout droit du bâtiment L, les quelques-uns qui arrivent à le situer sur le campus sont incapable de dire ce que l’on y fait.
17h07 : Enfin le match commence. Tout de suite dans une activité et un dynamisme très fort. Je suis là dans les gradins avec mon appareil photo, mon carnet et mon stylo… n’ayant jamais couvert ce genre d’évènement je me demande bien ce que je dois noter…

17h12 : Matthieu l’Africain monte sur le terrain pour remplacer Isaline, tout en poussant un cri digne d’un Haka. Mais son enthousiasme et son énergie lui couteront très vite une cheville.




 
17h16 : Matthieu blessé est remplacé par Philippe.
Le terrain est animé comme une fourmilière, beaucoup d’actions, beaucoup d’allers et venues d’un goal vers l’autre, mais encore aucun résultat. Mathieu le grand qui a enfilé le maillot de gardien pour la soirée, redonne de l’énergie aux troupes d’une phrase digne d’un proverbe africain : « On continue comme ça, ça va venir ».





Avec plus qu’un seul homme valide sur le banc de touche, les remplacements sont plus difficiles :  la tension est palpable mais les joueurs sont gonflés à bloc et tiennent le coup.



17h27 : Enfin les minutes à courir de goal en goal portent leurs fruits et l’IGEAT marque le premier point.  

Quelques secondes plus tard l’arbitre siffle la mi-temps. Nos joueurs peuvent respirer avec le sourire aux lèvres ! Durant ces quelques minutes de répit sur le banc de touche, les commentaires sont parfois étonnants « Ecartez bien les flancs » ; « on devrait faire une stratégie comme les Grecs »…

 17h30 : le match reprend. Toujours avec autant d’entrain, d’action et d’énergie que la première mi-temps.

17h37 : Pablo entraineur et capitaine de l’équipe est lui aussi blessé et capitule pour la fin du match. Heureusement on n’en est pas loin.

17h40 : Simon marque et c’est 2-0 pour l’IGEAT !

Et puis c’est l’envolée : notre équipe se sent pousser des ailes qui l’emmènent bien plus loin que n’importe quel faisan ne pourrait le faire ; et de 3, et de 4. Mais bientôt ils sont arrêtés par le double sifflet de l’arbitre qui retentit pour annoncer la fin du match. C’est encore une belle victoire pour l’IGEAT : 4 – 0 (et deux blessés).

Le bonheur est là et ce soir nos joueurs peuvent se réjouir de leur victoire mais le prochain match est déjà vendredi prochain. Jusqu’à présent les victoires se sont enchainées mais notre équipe a perdu plus d’un joueur. Combien seront présents vendredi prochain ? Le doigt de Mathieu le Rouch sera-t-il prêt à parer les balles de l’adversaire ? Matthieu l’Africain et Pablo seront-ils remis de leurs blessures?
Rendez-vous ce vendredi 11 mai à 17h30 où l’IGEAT affrontera "P. construction".

Guest-writer: Alix

dimanche 22 avril 2012

MATCH 3 - "J'ai tout donné"

Au lendemain de la nouvelle victoire de l'IGEAT, nous avons rencontré Anne D., l'une des nombreuses vedettes de l'équipe, pour une discussion à bâtons rompus.

- Le score de la partie, 5-2, reflète-t-il la physionomie du match?

Ecoutez, comme notre coach nous l'avait répété en début de match, à ce stade de la compétition, il n'y a plus de petites équipes. Pas des équipes de nains, mais des équipes aux petites ambitions, vous comprenez ? Bien sûr, certains pouvaient peut-être s'attendre à une avalanche de buts contre cette équipe, CQP (Chimie Quantique et Potage, NDLR), qui n'avait pas bien performé jusqu'ici – je veux dire que, souvent, elle avait marqué moins de buts que l'adversaire ne lui en avait infligés pendant la même période – j'espère que je me fait bien comprendre. Mais cette équipe évolue désormais dans ce tournoi sans pression, rêvant d'accrocher un grand à son palmarès, c'est-à-dire, de battre une équipe en vue, comme l'IGEAT. Il fallait donc se méfier. Et le match a bien confirmé cela. L'essentiel était de ne pas traîner à nous mettre à l'abri, en creusant un écart de plusieurs goals sans encaisser. L'objectif a été atteint dès avant la mi-temps (sifflée sur le score de 4-1, NDLR). Ceci nous a permis d'aborder la seconde période sereinement et de faire tourner notre effectif. Je veux dire : effectuer des changements fréquents de joueurs, pas jouer en tournant sur nous-mêmes, ce qui peut être incommode.

- Quels sont les enseignements que vous tirez de ce match?

Ecoutez, une nouvelle fois, c'est la combinaison d'une défense solide et d'une attaque virevoltante qui a fait la différence. Je veux dire que l’important, c’est d’arriver à mettre le ballon au fond des filets de l'adversaire sans encaisser dans notre goal à nous. Toute la science du football est là. Mais on peut – et on doit – encore s'améliorer, car la compétition est encore longue et semée d'embuches. Comme notre coach l'a confié à certains de vos confrères, c'est à la relance et à la finition que notre marge de progression est la plus importante. Je rappelle que la finition consiste à marquer des buts, et la relance, c'est passer la balle à celui qui va ensuite marquer un but. Pour le reste, notre organisation est bien en place. C'est le fruit d'un travail de longue haleine, croyez-le bien, tant sur le plan physique, que mental, je veux dire dans la tête. Et nous pouvons en plus compter sur un 6ème homme, nos supporters.

- En l'occurrence, il faudrait plutôt parler de 6ème femme ! Et même sur le terrain, l'équipe de l'IGEAT se singularise par sa mixité. C'est révolutionnaire dans ce tournoi. Voulez-vous de cette manière envoyez un message, brisez un tabou ?

Ecoutez, ne mélangeons pas sport et politique. Nous jouons pour gagner, pas pour participer. Comme aux JO. Il n'y a pas de place dans la sélection opérée par notre coach pour les bons sentiments de non-discrimination en matière de genre, de nationalité, ou de que sais-je encore. Seul le talent et la volonté de mouiller sa chemise pour l'équipe entrent en ligne de compte, même si on joue plutôt avec des t-shirts. Personnellement, je vous le confie sincèrement, j'ai tout donné.

- Comment envisagez-vous la suite de cette compétition?

Ecoutez, sereinement. Malgré ma suspension qui m'empêchera de participer aux prochains matchs (NDLR par accumulation d'avertissements pour rouspétance), l'équipe garde énormément de qualités et un système de jeu solide. C'est comme rouler à vélo, vous voyez ? Une fois qu'on sait, on sait. Mais le prochain match sera très difficile, et nous devrons l'aborder sans excès de confiance ni excès de respect pour l'adversaire. Nous comptons aussi beaucoup sur une participation massive de nos supporters. Le récent rapprochement de nos bases du complexe sportif devrait en inciter encore davantage à venir nous encourager.

Guest-writer: Lange Mathieu

vendredi 20 avril 2012

MATCH 3 - Et de trois!

L'Igeat en bleu, les chimistes quantiques en blanc. Que le match commence et que l'Igeat gagne.

Place aux joueuses: l'Igeat sait
comment dérouter ses adversaires.
Anne a vu la balle; Moritz, pas sûr.

Simon va marquer!

Grégoire nous défend, avec panache.

 Philippe pour sa part cherche l'inspiration.

     Pablo place ses hommes...            ... et ses dames!

C'est encore dedans.

Oooh, mon dieu, mon dieu, mon dieuuu!

Résultat final: 5 - 2 pour l'Igeat...

De vraies pom-pom girls... très motivées.






dimanche 18 mars 2012

MATCH 2 - EXCEPTIONNEL !!!!

Une fois n’est pas coutume, le match de ce vendredi a été exceptionnel !

Oui, oui, le score a été exceptionnel mais surtout, ce qui fut exceptionnel, c’est qu’il y avait deux femmes sur le terrain. Et, oui, vous n’avez pas la berlue : DEUX !!!( càd pas seulement une  mais bien deux !) . L’Igeat, sans faillir à ses convictions progressistes est la première équipe du championnat à aligner des joueurs de sexe féminin : des ‘garces’ (c’est le féminin de « gars » et sur le terrain, ça donne « allez les garces, on y va »).

C’est l’une d’elle qui prend la plume aujourd’hui (celle qui a dépassé depuis belle lurette le dangereux cap de la quarantaine ;  l’autre l’a  lâchement laissée tomber pour continuer à se marier).

Bon, faut quand même reconnaître qu’après avoir un peu forcé l’accord,  je n’en menais plus très large, ce vendredi à 18h. Si en réponse au mail de Pablo, j’avais fièrement annoncé que j’étais prête à mettre ma vie en jeu, je craignais surtout de causer la mort prématurée de mes co-équipiers !!! Fallait quand même pas que l’Igeat en vienne à rater la coupe !!!

J’essayais de me rassurer en me disant que je n’étais pas la seule garce à entrer en lice, mais j’ai vite dû me rendre à l’évidence : Isaline jouait drôlement mieux que moi et je risquais, seule, de faire un peu tache dans l’équipe…



Mais trêve de blabla inutile sur mes états d’âmes de vendredi : venons-en aux faits : le match !

Ben … euh… je ne me souviens plus très bien.

Pas eu le temps de dire ouf, .. déjà deux buts de marqués … (non, pas par moi : j’étais encore sur le banc … et, même quand j’étais pas sur le banc, c’est pas moi qui ai marqué !).

Et puis, on (en toute modestie) les a enchaînés : à la mi-temps 4-0 avec, parmi d’autres,  un magnifique goal de Simon, qui a réussi à feinter puis à lober le gardien pourtant placé à ses pieds, prêt à lui prendre la balle … ouh, ça fait mal … j’aurais pas aimé, à la place du gardien ! Du grand art ! (quand je saurai faire ça !!!!)

Isaline a fait une superbe percée et a failli marquer, elle aussi.



SCORE FINAL : 6-0 … et ouf… si c’est pas grâce aux garces qu’on a gagné, on n’a pas perdu à cause d’elles. Soulagement général … et une seule envie : recommencer aussi bien,… que dis-je encore mieux au prochain match ….

Que j’attends avec la plus grande impatience. 



La footballeuse en herbe : Anne

mercredi 7 mars 2012

Appel aux plumes!

Cette saison, un peu de nouveauté sur ce blog! Mes mots étant requis ailleurs, je nourrissais le projet de d'inviter des nouveaux chroniqueurs pour commenter et illustrer les matchs victorieux de notre équipe préférée.
Sans même que je n'aie eu le temps de le proposer (ni même d'apprendre que la saison reprenait), notre glorieux défenseur allemand a pris la balle au bond (...) et rédigé un merveilleux billet, relatant les efforts et les sacrifices de nos joueurs pour nous amener, cette année encore, vers la victoire finale! (Voir le message publié plus bas)
Le blog restera donc l'outil de communication et de propagande pour les matchs et leurs commentaires: public, joueurs, envoyez-moi vos textes, photos, vidéos, témoignages, interviews, dessins et plus encore et je les publierai pour le plus grand plaisir de tous.
Et comme dans la bande il y a des spécialistes du ballon rond, on apprendra certainement quelque chose cette année, pour changer ;-)

MATCH 1 - "C'est pour un match comme ça qu'on aime le foot !"

Voilà la conclusion du capitaine, plus qu'heureux, à la fin du premier match de l'IGEAT dans le championnat inter-services en mini-foot.

Pourtant, les étoiles ne prédisaient rien de bon pour l'équipe à l'entame de leur tentative de défendre le titre. Plusieurs joueurs étant hors service: le gardien attitré se baladait quelque part à l'étranger, l'architecte de l'équipe souffrait du mal universel de l'université (à savoir de devoir s'occuper d'étudiants) et la star de l'équipe était blessé (des négociations sont d'ailleurs en cours pour réclamer une compensation de la part de l'équipe pour laquelle il s'est sacrifié). Par ailleurs, une nouvelle recrue féminine (sic!) potentielle a eu la mauvaise idée (mauvaise pour l'équipe évidemment) de se marier justement le jour du premier match du championnat.

Seul le dernier rempart des vieux de la veille, approchant dangereusement la quarantaine, restait sur le pont, avec en renfort, un récent transfert congolais. Réduits donc à cinq, sans possibilité de changement (et donc de repos mérité), les vaillants combattants se sont dit que les chances étaient maigres, d'autant plus qu'ils s'opposaient à une équipe portant le nom d'"Exploitation" et se présentant dans de vrais maillots !

Et la première mi-temps leur donna raison dans leurs craintes: après une entame fulgurante avec plusieurs occasions franches, mais manquant de conclusion, une faute stupide du défenseur allemand (toujours pas remis de la défaite de la Mannschaft contre les Bleus) eut comme conséquence malheureuse le 1:0 pour l'adversaire. Et malgré leurs tentatives vaillantes, nos chevaliers ont dû observer le 2:0 à la suite, admettons-le, d'un geste superbe de l'attaquant exploitant (ou exploité).

La fatigue pointait déjà son nez quand l'arbitre a heureusement sifflé la pause et la possibilité pour les joueurs de se rappeler que c'était quand même plus facile il y a dix ans... Conciliabule tactique et décision décisive du capitaine de changer légèrement la tactique et le placement des joueurs.

Les muscles déjà en compote, mais avec une volonté jamais vaincue, les joueurs se sont mis en place pour la deuxième mi-temps. Et voilà qu'après un mouvement digne des livres d'école (de foot), le défenseur allemand s'infiltra dans la défense adverse et profitait d'une passe millimétrée de son capitaine pour laver son erreur, remettre son équipe dans le match et relancer l'espoir.

Les fans de l'équipe adverse prétendant que ce n'était que de la chance, l'IGEAT se devait de prouver le contraire. Mais voilà qu'un des joueurs trébuche lors d'un duel et tombe, de ses 2m35, sur sa tête. Frayeur générale quand il ne se relève pas tout de suite, mais observe plutôt quelques étoiles qui se forment devant sa tête. Décision unanime de l'équipe, le gardien vaillant (seul Solboschien de l'équipe - même si ce qualificatif ne veut bientôt plus dire grand chose) qui, jusque-là, avait empêché par des parades preudhommienne le score de s'alourdir sortait de sa cage pour laisser sa place au "Lange".

Changement particulièrement gagnant puisque peu après, et par un mouvement particulièrement astucieux, ce même solboschien se lançait dans un une-deux avec le poteau du goal adverse, que pouvait alors récupérer le transfert congolais pour pousser la balle au fond. Et voilà que l'égalité était rétablie et le match pouvait recommencer [précisons que le règlement du tournoi interdit les matchs nuls et qu'en cas d'égalité à la fin du temps réglementaire, les équipes doivent procéder à des tirs au but pour désigner un vainqueur, exercice qui avait valu la défaite à nos joueurs lors de la finale il y a 2 ans contre la même équipe]. Exploitation tentait alors par de longs ballons vers l'avant, sans toutefois arriver à percer la défense maintenant plus solide que le mur de Berlin. Leur gardien, aussi coach de l'équipe, décida alors de miser le tout pour le tout et demanda à un de ses co-équipiers de prendre sa place pour pouvoir lui-même plier le match.

La fatigue se marquait sur les visages des joueurs, beaucoup de passes se perdaient parce que le destinataire n'avait plus la force d'aller chercher la balle. Mais l'IGEAT ne serait pas l'IGEAT sans la capacité de sortir un dernier coup de génie quand il faut. De Lange, qui avait réussi à prendre l'héritage difficile du solboschien et de garder ses filets vierges comme la Marie, épata la galerie avec une relance à la main sur 20 mètres qui atterit exactement sur le pied gauche du capitaine lui permettant d'étriller le pauvre gardien remplaçant de l'équipe adverse. 3:2 !

Petite interpellation de l'arbitre (dont nous tenons à saluer en passant la présence et l'impartialité) pour apprendre qu'il restait 40...secondes dans le match. Alors dernière tentative désespérée de l'Exploitation mais un des joueurs IGEATiens se sacrifia en jettant son corps dans la trajectoire et coup de sifflet final pour saluer la première victoire de l'année 2012 !

"C'est pour un match comme ça qu'on aime le foot !"


Guest-writer: Moritz