lundi 6 mai 2013

Electrochoc

Ben oui, ben oui... ça arrive même aux meilleurs. Suite à une organisation un peu foireuse de la "champion league", l'IGEAT quitte la compétition cette année, ayant perdu son dernier match. Pas de finale pour nous donc, mais une première défaite de l'histoire plus qu'honorable!
Fort malheureusement, seuls 3 spectateurs assidus auront bénéficié du spectacle et c'est bien dommage pour tous les absents. Et sans doute aussi pour les joueurs qui, sous les cris de la foule, se seraient peut-être vus pousser des ailes, malgré la fatigue qui a miné l'équipe en fin de rencontre (d'où le résultat).

Je cède la parole, émouvante, au capitaine.

"Finalement nous avons perdu 2-1 en s'amusant et avec la manière : comme nous n'avions pas de réels attaquants (Simon n'était pas là), nous avons décidé d'une équipe très défensive et très compacte. Nous avons accepté de subir le jeu tout le match, en sortant quand c'était possible, ce qu'on très bien fait Matthieu Kayembe (venu spécialement du Congo à cette date pour pouvoir jouer ne fut-ce qu'un match), Ruben (très bon comme d'hab)...et Moritz. 

Avec l'aide de supportrices fanatiques, cela a failli très bien marcher, nous avons mené 1-0 en seconde mi-temps (0-0 à la mi-temps en grande partie grâce au travail du Mathieu S). Nous n'avons craqué que physiquement surtout après avoir encaissé le premier but, d'autant qu'Omar s'est blessé en cours de match et que Matthieu Kayembe est venu du Congo avec le palu.

Nous avons tous fait notre match, on s'est tous fondus dans la stratégie préétablie. J'ai bien aimé le match de Wojtek, sérieux et courageux.
L'arbitre nous a félicités pour notre prestation, estimant que l'on a réussi à mieux jouer en équipe et en passes que quand Simon était présent.

Bref, des défaites comme celles-là, j'en redemande."



Moi aussi, mais je préfère quand même quand on gagne. Je redemande donc du changement pour l'année prochaine: ce qui veut dire qu'on gagnera!



mardi 30 avril 2013

Danse de la victoire (avant la suite...)


Le résultat parle de lui-même : 4-2, pour nous. ON LES A EUES, les fourmis ! L’équipe était en forme, malgré quelques blessures tues et quelques absents. Quel spectacle !

Il faut dire que, provoqué par les joueurs, le « 6e homme » dans les gradins s’est montré particulièrement présent et tapageur, pour leur faire pousser des ailes…


Petit compte rendu d’un match chorégraphié au millimètre près.

« Le hall d’entrée est vide : un son bas, comme des cigales éloignées, des crissements de caoutchouc sur la surface de bois, nous guide alors que nous joignons la salle. La tension s'installe, se densifie. Nous sommes happés par l'attente, à la fois douce et autoritaire, qui entraine rapidement une perte de repères. Les sens sont aux aguets, au point d'enclencher des mécanismes hallucinatoires. Il y va de visions plus que d'images, dans un match qui a immédiatement démarré, plein de l’enjeu d’une place à défendre en première division. 
L'espace devient pulsatile, des respirations de lumière le modulent, par touches diffuses d'une extrême finesse, des corps se laissent deviner, présences insistantes à l'état insaisissable, qui fluctuent entre l'opacité solide et le flottement furtif. Dix joueurs s’opposent sur le terrain, avec des infinies variations de style, mais qui sont de force étrangement égale au vu des résultats de leurs matchs précédents.








Avec l'insistance quasi-douloureuse des persistances rétiniennes, des gestes simples s’enclenchent, des bras se tendent, des corps s'écartèlent. Des apparitions hallucinées se nourrissent du noir pulsionnel qui vibre désormais, saturé, grouillement de corps déformés par la furie animale ou encore obstinée suspension aérienne d'un gardien. 
Des pans de lumière noire et laiteuse creusent et élargissent l'espace. Lenteur irréelle et décharges fulgurantes rythment une ronde qui entraine, charrie, entrechoque des bribes de parties déjà jouées, de rencontres passées. 
La dernière image du match est d'autant plus bouleversante. Des respirations haletantes, des bruits de corps qui se touchent, des cris, des passes habiles qui se soldent par un dernier et somptueux goal, marqué sur le fil. Dans la lumière crue, nous sommes brutalement confrontés à l'effroi du sport, dans son excès dionysiaque, poussé jusqu'à l'épuisement dans la lourdeur éclatante de la victoire. »


(Fortement inspiré d’une critique de danse contemporaine. Comme quoi, ce ne sont pas des sports si différents que ça…)



vendredi 12 avril 2013

Bientôt

Plutôt que de bêtement taper dans un ballon et faire peser toute la pression sur deux gardiens, l'Igeat et les Ants se sont cordialement entendus pour rejouer le match inachevé. Les organisateurs ont accepté et la salle est réservée : rendez-vous vendredi 19 avril à 16h, pour encourager l'équipe (qui se plaignait de n'avoir pas assez de soutien dans les gradins)...


mardi 12 mars 2013

On n'en a pas fini avec les fourmis

Quelle affaire, quel suspense.
Le match de vendredi dernier était un match à enjeux pour notre belle équipe, mais il était difficile de prévoir la tournure qu'il prendrait et son nécessaire prolongement. Je n'étais pas dans les tribunes vendredi et dois donc me baser sur le récit et les explications des quelques fidèles présents, mais soit. 

Malgré la présence sur les bancs de deux coachs - Paul, sa sagesse et sa longue expérience, Mat le Rouge et son pied foulé -, l'IGEAT a tremblé dès le début de la rencontre. Par deux fois, la balle est entrée dans notre filet, les Fourmis prenant ainsi l'ascendant psychologique sur notre équipe. Mais c'était sans compter sur une capacité de résilience à toute épreuve, qui les a fait redresser la tête et se battre tout au long d'un match affreusement stressant, pour les joueurs et le public. Tellement stressant que les premiers s'en seraient pris au "sixième homme", pas assez présent dans le match selon eux (mais surtout pas assez nombreux, et je m'inclus dans la critique!)... 
Enfin, tout ça pour dire que la tension palpable tout au long du match n'est pas retombée avec le résultat final, le marquoir indiquant 4-4. Match nul. Les équipes n'ayant pas réussi à se départager, ce serait donc le nombre de goals marqués lors des premières rencontres de la saison qui déterminerait l'avenir de l'IGEAT dans le championnat. Nos goals, mais aussi tous ceux des autres équipes de la "poule", ce qui est assez ennuyeux car on dépend des autres et des derniers matchs à jouer. Enfin, à cette étape de la compétition, on était déjà assez tendus. Quand soudain, coup de théâtre!

Pablo reçoit lundi un mail assez surréaliste de l'arbitre, annonçant qu'il s'est quelque peu emmêlé les pinceaux et que le règlement ne permet pas d'égalités des scores. Ce qui signifie qu'il aurait fallu tirer des penalties en fin de séance, comme notre nouveau joueur polonais s'en était inquiété auprès de l'arbitre. La solution proposée: que les deux équipes trouvent un moment pour venir shooter dans le ballon après les derniers matchs de la poule. Cela aura vraisemblablement lieu ce vendredi 15 mars, à 16h50 pétantes.
Mais je m'inquiète un peu: outre que les penalties sont assurément les moments les plus pénibles à vivre lors d'un match (pour le public et pour le gardien), et qu'on en aura ici un concentré, comment tout cela va-t-il se traduire dans le classement final? Connaîtra-t-on le sort de notre équipe dès vendredi, ou bien faudra-t-il attendre de savants calculs prenant en compte le nombre de buts joués + ceux ajoutés, pondérés par le stress et le décalage calendrier? Les autres équipes ne risquent-elles pas elles aussi de devoir revenir pour les mêmes raisons?

J'espère que nous serons fixés vendredi et que nous vaincrons les fourmis. D'ici-là, bien du courage.

mardi 5 mars 2013

Prochain match : le 8 mars.Venez!


Le changement, c'est maintenant!

Oui, je l'avoue, j'ai été atteinte de procrastination depuis la reprise de la saison. J'ai tardé à écrire ce billet, une fois l'issue du match connue. Sans doute est-ce parce que ça n'était plus arrivé depuis bien longtemps: nos valeureux et vaillants joueurs se sont laissés berner par une équipe de psychologues remontés et bien déterminés à remporter la partie. En témoigne le SMS envoyé par une nouvelle spectatrice, qui en dit long sur la dureté de la rencontre: "Trop de violence, trop."
Pourquoi tant de hargne? Pourquoi chercher les contacts, tirer les vareuses, risquer les chutes? Certes, l'aura de notre équipe, par deux fois victorieuse du championnat interpersonnel, motive probablement les adversaires. Et puis, plus tôt dans la journée, nous avons eu la (mauvaise) idée de placer des affiches annonçant le match dans les ascenseurs du bâtiment D - où travaillent également nos adversaires. L'auraient-ils mal pris? Seraient-ils jaloux d'une équipe gagnante, qui possède des supporters/-trices enthousiastes et accessorisés, un coach et une médiatisation à rendre envieux n'importe quelle équipe? C'est plus que probable.
Et ça expliquerait la rage de vaincre de Psycho.
[Tiens, au fait, je ne savais pas qu'ils avaient assez d'hommes dans ce département pour former une équipe. Comme quoi, les idées reçues...]

Le match à peine entamé, Psycho ouvre le score, qui s'envole rapidement à 3/1, tandis que nos joueurs semblent s'échauffer ou manquer de stratégie d'attaque. Ils se reprennent cependant et marquent trois beaux buts avant la mi-temps. Le marquoir indique alors 3/4, pour Psycho. Une confidence faite par l'un des joueurs au coeur de l'action donne le ton de la rencontre: l'arbitre semble "n'être pas tout blanc" et le match souffre de nombreuses phases litigieuses, qui envoient notamment par terre à deux reprises notre défenseur allemand.
Le match reprend en fanfare pour l'Igeat: le score est à 5/4, pour nous. L'espoir renaît, on rêve de creuser l'écart et de, qui sait, remporter le match? C'est en tout cas ce que j'espère lorsque je suis obligée de quitter les gradins, un peu avant la fin. Et pourtant... l'histoire était loin d'être écrite. Psycho se relève et marque à plusieurs reprises: 7/5. Les efforts de l'équipe ne suffiront pas: au coup de sifflet, l'Igeat perd, 6/7.
Quel choc. J'avais presque oublié que c'était possible!

Et pourtant, pourtant j'avais pressenti un changement cette année. De nouvelles stratégies, de nouveaux scénarios de jeu. Je sentais que notre équipe allait nous surprendre et nous offrir un championnat haletant, histoire de ne pas se reposer sur ses lauriers.

Tout d'abord, il y a de nouvelles têtes (et paires de jambes) dans l'équipe. Rayon "anciens", les supporters sont heureux d'avoir retrouvé en forme Pablo le coach, Philippe l'architecte, Moritz l'Allemand, Isaline la fille, Ruben de Gand, Mathieu le Rouche au goal et la promesse du retour de Lange Mathieu, terrassé par une fièvre maligne. Après un transfert compliqué, le retour de Simon a été accueilli avec joie par l'équipe et les supporters (et un peu moins par les autres équipes). Rayon nouvelles têtes, nous avons le plaisir d'accueillir un nouvel allié temporaire, Omar, et un joueur polonais, Wojtek, qui tous deux ont récemment rejoint le noyau dur de l'équipe et découvert le foot en salle à l'ULB.
Et puis, je ne sais pas, j'avais l'impression que les choses allaient changer, se corser, gagner (encore) en piment. Je ferais mieux de ne pas présager ce genre de choses, ça ne donne visiblement pas de bons résultats, ou en tout cas, cela génère un suspense quasiment insoutenable, balayant toutes nos certitudes.

Le changement, c'est maintenant! Le prochain match sera décisif, puisqu'il déterminera (déjà) une place dans les bonnes "poules" pour atteindre la finale. Une histoire de basse-cour et de goal average.
...Enfin, ça je n'en suis pas sûre; j'ai oublié de me renseigner avant...

vendredi 1 février 2013

Reprise du championnat interpersonnel: 8 février 2013

4e saison déjà... et des changements dans l'équipe. 
Une saison qui s'annonce surprenante: venez !