Ce vendredi 4 mai l’ambiance est
tendue dans les couloirs du bâtiment D, où notre fière équipe de l’IGEAT a pris
ses quartiers il y a peu. Il faut dire que ce soir ils affrontent les « faisans
dorés » (Chrysolophus pictus), une équipe au palmarès remarquable
puisqu’elle n’affiche que des victoires depuis le début de la saison.
L’ambiance est d’autant plus tendue que plusieurs de nos joueurs sont absents pour ce match au sommet. Notre gardien attitré a voulu s’essayer au volley… Un moment d’inattention lui a fait oublier qu’il n’était pas dans son goal équipé de ses gants de foot et le voilà avec un petit doigt en moins. Notre gardien de secours est lui aussi absent pour la rencontre de ce soir.
Face à ces absences et à la
difficulté du match qui se profile, notre représentante féminine s’inquiète et
s’interroge sur les stratégies à mettre en œuvre pour le match de ce
soir : « Je pense troquer mon
t-shirt contre un top court et moulant afin de déconcentrer l’adversaire ».
16h55 : Les joueurs sont sur
le terrain, s’échauffent, prennent leurs marques, et regardent les adversaires
vêtus de noir en se demandant d’où ils viennent… Non pas qu’ils s’interrogent
sur la région endémique des gallinacés du même nom, mais bien sur l’affinité
scientifique des joueurs polytechniciens qu’ils affrontent ce soir. Des rumeurs
courent qu’ils sortent tout droit du bâtiment L, les quelques-uns qui arrivent
à le situer sur le campus sont incapable de dire ce que l’on y fait.
17h07 : Enfin le match commence. Tout de suite dans une activité et un dynamisme très fort. Je suis là dans les gradins avec mon appareil photo, mon carnet et mon stylo… n’ayant jamais couvert ce genre d’évènement je me demande bien ce que je dois noter…
17h12 : Matthieu l’Africain monte sur le terrain pour remplacer Isaline, tout en poussant un cri digne d’un Haka. Mais son enthousiasme et son énergie lui couteront très vite une cheville.
17h16 : Matthieu blessé est
remplacé par Philippe.
Le terrain est animé comme une
fourmilière, beaucoup d’actions, beaucoup d’allers et venues d’un goal vers
l’autre, mais encore aucun résultat. Mathieu le grand qui a enfilé le maillot
de gardien pour la soirée, redonne de l’énergie aux troupes d’une phrase digne
d’un proverbe africain : « On continue comme ça, ça va venir ».
Avec plus qu’un seul homme valide sur le banc de touche, les remplacements sont plus difficiles : la tension est palpable mais les joueurs sont gonflés à bloc et tiennent le coup.
17h27 : Enfin les minutes à
courir de goal en goal portent leurs fruits et l’IGEAT marque le premier point.
Quelques secondes plus tard
l’arbitre siffle la mi-temps. Nos joueurs peuvent respirer avec le sourire aux
lèvres ! Durant ces quelques minutes de répit sur le banc de touche, les
commentaires sont parfois étonnants « Ecartez bien les
flancs » ; « on devrait faire une stratégie comme les
Grecs »…
17h37 : Pablo entraineur et
capitaine de l’équipe est lui aussi blessé et capitule pour la fin du match.
Heureusement on n’en est pas loin.
17h40 : Simon marque et
c’est 2-0 pour l’IGEAT !
Et puis c’est l’envolée :
notre équipe se sent pousser des ailes qui l’emmènent bien plus loin que
n’importe quel faisan ne pourrait le faire ; et de 3, et de 4. Mais
bientôt ils sont arrêtés par le double sifflet de l’arbitre qui retentit pour
annoncer la fin du match. C’est encore une belle victoire pour l’IGEAT : 4
– 0 (et deux blessés).
Le bonheur est là et ce soir nos
joueurs peuvent se réjouir de leur victoire mais le prochain match est déjà
vendredi prochain. Jusqu’à présent les victoires se sont enchainées mais
notre équipe a perdu plus d’un joueur. Combien seront présents vendredi
prochain ? Le doigt de Mathieu le Rouch sera-t-il prêt à parer les balles
de l’adversaire ? Matthieu l’Africain et Pablo seront-ils remis de leurs
blessures?
Rendez-vous ce vendredi 11 mai à 17h30 où l’IGEAT affrontera "P. construction".
Guest-writer: Alix
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